solidarité avec Chiara, Claudio, Mattia et Niccolò
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Posts from — janvier 2014

17 janvier – Solidarité

Rimini, Pendant la nuit, deux camions de l’entreprise Emir, partenaire de l’entreprise CMC, sont incendiés en « Solidarité à Nicco, Claudio, Chiara et Mattia et à la lutte No Tav ». Le président de l’entreprise se plaignant d’être désormais un associé minoritaire de la CMC, fait le compte des dommages (50 000 euros) et déclare « Si ce qu’ils veulent c’est frapper les collaborateurs de CMC, ils auraient entre 200 et 300 objectifs éparpillés dans toute l’Italie ».

janvier 18, 2014   Commentaires fermés sur 17 janvier – Solidarité

Lettre de Niccolò, Claudio et Mattia depuis la prison de Turin

Lettre de Niccolò, Claudio et Mattia :

Il est seulement 16h et le soleil est en train de se coucher derrière l’imposant incinérateur métallique, tandis qu’au loin on entrevoit les premières montagnes de la vallée, et l’imagination complète les contours dessinés du Mont Musiné. Nous sommes enfermés ici depuis dix jours mais nos pensées voyagent encore loin…
Que le parquet de Turin était en train de préparer quelque chose de gros, même les rochers le savaient. Cela se voyait à l’augmentation des plaintes contre le mouvement, mais surtout à l’intense travail de propagande par lequel les enquêteurs, mass-médias et politiciens ont cherché à faire passer la résistance No TAV dans l’ombre de ce mot magique qui permet tout : « terrorisme ». Pendant des mois entiers ils n’ont parlé que de ça, dans un mantra répété de manière obsessionnelle et destiné à justifier une répression féroce.

Au final, ils ont pris quelques uns des nombreux épisodes de lutte de cet été sur lesquels cette imagination suggestive pouvait prendre, et ils les ont déformés et pliés à leur vision du monde faite de militaires et de paramilitaires, de hiérarchie, de contrôle et de violence aveugle.

C’est comme ça qu’ils ont fait pour justifier les perquisitions de fin juillet, et c’est comme ça qu’ils font maintenant pour justifier nos arrestations.
Mais il y a un gouffre entre ce qu’ils veulent voir de nous et ce que nous sommes réellement.

Cela ne nous intéresse pas de savoir qui, cette nuit-là de mai, s’est effectivement aventuré dans la forêt de la vallée Clarea pour saboter le chantier — et cela n’intéresse probablement pas non plus les enquêteurs eux-mêmes. Ce qu’ils veulent, c’est avoir aujourd’hui quelqu’un entre les mains pour faire peser la menace d’années de prison sur le mouvement et sur la résistance active, pour arriver tranquillement et sans être dérangés à l’ouverture du chantier de Susa [un autre chantier que celui déjà existant, NdT].

Ils veulent que les gens restent à la maison pour regarder de leur balcon le projet avancer.
Pourtant, ces gens ont déjà les instruments pour s’y opposer : nous avons appris à bloquer quand tous ensemble on criait « No pasaran », à passer à coups de masse quand le béton des jersey [clôtures en béton, NdT] nous barrait la route ; nous avons appris à regarder loin quand l’horizon se remplissait de gaz et à relever la tête quand tout semblait perdu.

Ce n’est pas la terreur qu’ils sèment à pleines mains qui ruinera les futures récoltes de cette longue lutte.
Il faudra continuer à construire des lieux et des moments de confrontation pour échanger des idées et des informations, pour lancer des propositions et être prêts à retourner dans la rue ou au milieu des bois.
C’est le soir à la Valette [prison dans laquelle les compagnons sont incarcérés, NdT], mais à part l’obscurité il n’y a pas une grande différence avec le matin, puisque le blindage de la cellule reste fermé vingt-quatre heures sur vingt-quatre : haute sécurité !
Par rapport aux quartier des arrivants, c’est beaucoup plus calme et propre, mais l’absence de contact humain nous affaiblit.

La pagaille des blocs B, C ou F (à part l’isolement auquel est contrainte Chiara) est un grouillement d’histoires et d’expériences de vie avec lesquelles se mélanger, dans lesquelles trouver de la complicité et de la solidarité. Déjà le mois dernier, Niccolò, déjà arrêté fin octobre pour une autre affaire, a pu constater que le retentissement de la lutte contre le TAV parvient jusqu’à l’intérieur des prisons, et que pour beaucoup il représente le courage de ceux qui ont cessé de subir les décisions d’un État oppresseur.

Pour nous, contraints à l’isolement dans une section aseptisée, il est d’une importance vitale de refuser la ségrégation et la séparation entre détenus : nous sommes tous « communs ».
C’est aussi pour ces raisons que ce serait bon qu’un raisonnement et un parcours sur et contre la prison se développent à l’intérieur du mouvement.

La majorité des gardiens des Valette vit là, dans des grands immeubles à l’intérieur des murs, eux ne seront jamais libérés de la prison.
Bien que dans cette section ils nous traitent poliment, ils n’hésiteront pas à faire des rapports sur ordre d’un supérieur quand nous déciderons de lutter pour un motif ou un autre.

Alors, avec les souvenirs qui nous gardons serrés contre nous, nous tourmenterons ces « porte-clés » pour la petitesse de leurs horizons.

« N’avez-vous jamais vu la mer se frayer un chemin dans les bois lors d’un bel après-midi de juillet, s’élancer et avancer contre les grillages d’un chantier ? »
« N’avez-vos jamais senti la chaleur humaine de tout âge se souder côte à côte pendant que les boucliers avancent, l’asphalte de l’autoroute devenir liquide et l’arrière se remplir de fumée ? »
« N’avez-vos jamais vu un serpent sans queue ni tête ou une pluie d’étoiles au coeur d’une nuit de milieu d’été ? »
Nous si, et ça ne nous rassasie encore pas.

Le route est longue, il y aura des moments exaltants et des raclées retentissantes, il y aura des pas en avant et d’autres en arrière, nous apprendrons de nos erreurs.
Pour le moment, nous regardons notre prison dans les yeux et ce n’est pas facile, mais si « le Val Susa n’a pas peur » [« La Valsusa paura non ne ha », slogan de la lutte contre le TAV, NdT], nous, nous ne pouvons certainement pas en faire moins.

/Niccolò, Claudio, Mattia/

janvier 15, 2014   Commentaires fermés sur Lettre de Niccolò, Claudio et Mattia depuis la prison de Turin

14 janvier – Solidarité

Sangano, Une vingtaine de No Tav se rassemble tard le soir devant l’hôtel San Giorgio qui loge les chasseurs de Sardaigne (militaires) en garnison au chantier de Chiomonte. Pendant une demi-heure, ils bloquent la route devant l’auberge et perturbent le sommeil des troupes au moyen de slogans et de banderoles contre le Tav et en solidarité avec les inculpé-e-s.

janvier 15, 2014   Commentaires fermés sur 14 janvier – Solidarité

Quand l’ennemi parle clairement

Brève réflexion sur les dernières arrestations NO TAV

Elle était dans l’air l’opération répressive qui a mené 3 compagnons et une compagnonne en prison accusés d’avoir participé dans la nuit du 13 au 14 mai dernier à l’action contre le chantier du TAV à Chiomonte en Val di Susa.

Évidemment on ne savait pas qui serait frappé, ni précisément pour quoi. Mais le refrain répété de manière obsessionnelle depuis des mois par tous les médias nationaux et les représentants les plus en vue du Parti transversal pro-TAV ne laissait pas de doutes.

L’annonce du procureur en chef de Turin, Caselli, de prendre sa retraite quelques mois en avance n’avait pas échappé aux plus attentifs. Une nouvelle qui ne laissait rien présager de bon : il est difficile d’imaginer qu’un tel personnage abandonne la scène en silence.

C’est ainsi qu’après avoir tâté un peu le terrain cet été, à coups d’enquêtes et de perquisitions contre divers No Tav avec l’accusation « d’attentat à visée terroriste » (article 280), l’inévitable duo des procureurs turinois Padalino-Rinaudo retente le coup quelques mois plus tard avec les arrestations de Chiara, Claudio, Mattia et Niccolo, comme un ultime salut respectueux à leur parrain-Caselli et en espérant grimper quelques échelons dans la course à sa succession.

En plus de l’article 280 déjà cité, les accusations sont : « acte de terrorisme à l’aide d’engins pouvant entraîner la mort ou explosifs, dégradations par voie d’incendie, violence contre agents de police, détention et transport d’armes de guerre ».

Ces accusations, qui enlèvent la possibilité d’obtenir des mesures de contrôle judiciaire (alternatives à la prison : assignation à résidence, obligation ou interdiction de se trouver dans un territoire, etc), impliquent un temps de prison préventive très long, et elles menacent de se transformer en condamnations qui pourraient dépasser les 20 ans de prison si les chefs d’inculpation devaient rester les mêmes lors du procès.

Pour être plus précis, les 4 compagnons incarcérés sont accusés, entre autres, d’avoir en réunion et avec d’autres personnes « en cours d’identification », attenté à la vie et à l’intégrité des personnes chargées des travaux de construction du tunnel d’exploration et à des personnes responsables de l’ordre public, aux fins de « contraindre les pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque » (dans ce cas le financement et la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse Turin-Lyon), « causant ainsi un grave préjudice à l’Italie et à l’Union Européenne » (article 270sexies du code pénal).

Une simple constatation à relever est que personne après cette action contre le chantier du TAV, qu’il s’agisse d’ouvrier, de policier ou de militaire, n’a signalé la moindre égratignure ni présenté d’interruption temporaire de travail. En revanche, il vaut la peine de rentrer un peu dans les détails de l’article 270sexies.

Inclu dans le « Paquet sécurité Pisanu » (Juillet 2005), cet article devait servir à reformuler la définition d’ « attitude terroriste » en l’élargissant de manière significative. Elle exploitait la vague d’émotion suscitée lors des massacres de Madrid en 2004 et de Londres en 2005. Ces nouvelles normes, apparemment applicables contre les bombes de Madrid (qui contraignirent le gouvernement de Zapatero à retirer ses troupes d’Irak), se caractérisaient par une définition volontairement vague.

Déjà compagnons et avocats étaient conscients que divers contextes de luttes en feraient les frais. L’apparition de l’article 270sexies dans une instruction contre des No Tav n’est donc pas une anomalie judiciaire mais bien l’application d’un dispositif pensé dès le départ contre le conflit social.

Ce n’est sûrement pas un hasard que cette carte soit jouée pour la première fois justement en défense du chantier du TAV à Chiomonte, où déjà les barbelés israéliens, les militaires et les tanks de retour d’Afghanistan, rendaient toujours plus inexistante la frontière entre guerre intérieure et guerre extérieure.

Cette nuit-là un générateur, une armoire d’alimentation d’une turbine d’aération, des câbles électriques et des canalisations de la turbine ont été incendiés. Du matériel servant à la réalisation du tunnel d’exploration dont la dégradation bloque ou ralentit concrètement l’avancement des travaux.

Un acte tout autre qu’indiscriminé, un geste qui affirme directement son propre objectif.

Une action de sabotage exemplaire, en bref, un sabot jeté dans la machine du chantier pour en enrayer le fonctionnement.

Une chose bien comprise par le mouvement No Tav, comme le démontraient les déclarations et les communiqués des jours suivants. Pour la première fois en Italie en trente ans, un mouvement de masse revendiquait le sabotage comme pratique. Dans l’histoire réelle, qui est bien différente de celle écrite par la justice, la pratique du sabotage a été assumée publiquement par le mouvement. Ceci parce que les formes constantes et catégoriques de refus massif contre ce grand chantier ont été constamment et catégoriquement ignorées. Preuve en est le fait que le chantier d’un tunnel d’exploration soit devenu « site d’intérêt stratégique national » définition reprise par le dossier d’instruction des procureurs Rinaudo-Padalino non pas d’une norme gouvernementale, mais de la revue de la Haute Défense Étatique. Tout ceci a créé de beaux ennuis au Parti pro-Tav, vu l’influence dont jouit la lutte en Val di Susa. De même ailleurs nous pensons à la lutte No Muos lutte contre l’installation d’antennes militaires USA en Sicile où le mot sabotage est de nouveau au goût du jour, préoccupant plus encore « la mère de toutes les préoccupations » (= la démocratie italienne), comme le dit madame Cancellieri-Ligresti ministre de la justice et politicien.

C’est à cette lumière que doit être lu le dossier de l’instruction.

Suite aux arrestations du 9 Décembre, beaucoup ont souligné comment les accusations de terrorisme, reprises en cœur par toute la presse, tentaient de diviser encore une fois le mouvement. Après le « nous sommes tous des black-blocs » scandé à l’unisson suite au 3 Juillet Le 3 juillet 2011 des milliers de personnes manifestent contre l’expulsion de la Maddalena, avec des affrontements de plusieurs heures et une belle détermination à reprendre le lieu de résistance . Des arrestations s’en suivent, l’Etat et ses médias tente de diviser. Un slogan est lancé et porté par l’ensemble du mouvement en lutte « nous sommes tous des blacks blocs »., cette fois encore la tentative d’isoler les 4 compagnons incarcérés, en divisant le mouvement entre bons et mauvais, entre habitants de la vallée pacifistes et extrémistes venus d’ailleurs, a misérablement échoué.

En matière de division, bien peu de personnes pouvaient encore avoir des doutes et les enquêteurs eux-mêmes ne se faisaient pas trop d’illusions. A travers ces accusations de terrorisme, l’objectif porté par les autorités semble être tout autre.

Dans le dossier d’instruction, les enquêteurs, en insistant sur le plan strictement juridique, soutiennent une thèse clairement politique. En s’appuyant sur un bref historique des actes légaux et des sommets internationaux qui ont permis l’installation du chantier de Chiomonte en Val de Susa, les magistrats soutiennent qu’il s’agit d’une élaboration démocratique. L’action contre le chantier – en lien avec l’énumération de pratiques d’opposition dont l’épais dossier fournit une longue liste – est définie « terroriste » pas tellement pour ses caractéristiques spécifiques, mais par le fait qu’elle s’oppose au démocratisme d’une décision intergouvernementale. Suivons cette logique. Toutes les décisions imposées par l’État ont un emballage légal, ce qui veut dire qu’elles sont formellement basées sur le Droit. Tout ce qui met réellement en discussion un projet étatique est donc passible de « terrorisme ». Il reste seulement le désaccord platonique. Donner un caractère concret à son propre NON, qui au fond est la caractéristique essentielle du mouvement No Tav, devient donc antidémocratique. Benito Mussolini aurait dit « rien hors de l’État, rien contre l’État ». Le totalitarisme parle aujourd’hui un langage différent : « Nos décisions démocratiques ne te plaisent pas ? Tu es un terroriste ».

La démocratie est une porte blindée contre toute forme de désaccord (à part celui concédé de se plaindre) ; le désaccord ne s’arrête pas, la porte est donc blindée avec barbelés et militaires ; le désaccord se fait sabotage, et cela révèle les « finalités terroristes » de la lutte No Tav. En quelques sortes, les deux procureurs turinois disent explicitement ce qui était jusqu’ici implicite : les décisions d’un État démocratique sont incontestables. Quelle que soit la lutte, y compris un conflit syndical, elle cherche toujours à pousser la contrepartie à « accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque » (comme récite l’article 270sexies). Le bien nommé pacte social, ou la dialectique entre les parties sociales, se fondait formellement sur ceci : ce qui aujourd’hui est illégal peut demain devenir un droit. C’était l’époque, commencée dans l’Après guerre, pendant laquelle on voulait intégrer les paysans et les ouvriers dans le Grand Compromis : si vous me donnez votre force de travail, je vous concède des droits. Et bien, cette histoire-là est finie. C’est cela la démocratie. En dehors ou contre cela, il y a le Mal, il y a le terrorisme. Dire que tout cela pourrait concerner n’importe quel mouvement de lutte est alors banal. Ce qui est moins banal, c’est d’en tirer les conséquences. D’une époque à l’autre, la classe dominante attaque frontalement l’ennemi sur ses points forts, non sur les plus faibles. L’emploi de la catégorie de terrorisme contre le mouvement No Tav – pour ce qu’elle exprime et symbolise – est dans ce sens un avertissement pour tous.

A suivre jusqu’au bout la logique des procureurs Rinaudo et Padalino, la nature « terroriste » de la lutte contre le Tav ne caractérise pas pas un soi-disant « saut qualitatif », mais bien ses fondements mêmes : ce NON de vingt ans d’expériences, de savoirs, de confrontations et d’actions qui ne sont que son développement cohérent.

Ne s’être pas résigné face aux matraques, aux gaz, aux pelles mécaniques, aux Lince (expertise économique et commerciale en Italie, ndt), aux incarcérations, au terrorisme médiatique, voilà le crime qui contient tous les autres.

En ce sens, la défense des compagnons incarcérés et inculpés pour « terrorisme » n’est pas seulement un acte de devoir de solidarité, mais la revendication entêtée de la lutte et de ses raisons.

Cueillir l’enjeu de cette opération répressive et relancer les résistances, dans la Vallée comme ailleurs, est l’affaire de chacun et de tous.

Traduit de l’italien depuis sur informa-azione.info

 

janvier 14, 2014   Commentaires fermés sur Quand l’ennemi parle clairement

13 janvier – Solidarité

Turin, Alors que s’ébruite le refus de la demande de remise en liberté des 4 compagnon-ne-s, au tribunal on découvre un certain nombre de toilettes bouchées et des petites inondations près des différents bureaux. Sur les chasses d’eau des autocollants de solidarité avec les inculpé-e-s.

janvier 14, 2014   Commentaires fermés sur 13 janvier – Solidarité

12 janvier – Solidarité

Rivoli, Une heure de blocage devant la caserne Ceccaroni où sont en garnison des chasseurs alpins engagés en Val Susa. Plusieurs dizaines de No Tav retardent pendant une heure le changement de garde en bloquant la route.

janvier 13, 2014   Commentaires fermés sur 12 janvier – Solidarité

10 janvier – Solidarité

Crémone, Pendant la nuit, le siège du Parti Démocrate de Sospiro est vandalisé.

janvier 11, 2014   Commentaires fermés sur 10 janvier – Solidarité

9 janvier – Solidarité

Turin, Pendant qu’au tribunal se déroule l’audience de réexamen au cour de laquelle les avocats demandent la remise en liberté des quatre, un groupe de compagnon-ne-s occupe le siège d’Italferr : « Le terroriste c’est Italferr et tous ceux qui participent à la construction du Tav. Liberté pour tous ! ».

Milan, Pendant la matinée, sur le marché d’un des nombreux quartiers populaires de la ville, des banderoles de solidarité sont déployées aux balcons de plusieurs maisons : « La solidarité nous libère de la peur ». Au cours de la nuit, c’est au tour des rideaux de fer des sièges du Parti Démocrate de parler : « Liberté pour les No Tav, terroriste mon cul ».

Trente, Une quinzaine de compagnon-ne-s bloque le Frecciargento pour Rome de 17h32 pendant une dizaine de minutes. Tracts, interventions au mégaphone et banderoles contre le Tav et de solidarité avec Chiara, Niccolò, Mattia et Claudio.

janvier 10, 2014   Commentaires fermés sur 9 janvier – Solidarité

8 janvier – Solidarité

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–>Paris, Au cours de la nuit les vitrines de trois agences SNCF sont brisées et recouvertes de tags.

janvier 9, 2014   Commentaires fermés sur 8 janvier – Solidarité

6 janvier – Solidarité

Turin, Une banderole est déployée sur la coupole de la Mole Antonelliana : « L’État t’empoisonne (jeu de mot Lo stato T’AVvelena), liberté pour tous ».

janvier 7, 2014   Commentaires fermés sur 6 janvier – Solidarité